Avant-propos
Il existe, de par le monde, de multiples associations actives et organisées tout particulièrement pour communiquer sans cesse le problème de l'utilisation de polymères dans de nombreux produits de beauté (cosmétiques). Depuis 2013, ces associations dénoncent avec force le problème de la pollution des mers, causée par certains produits cosmétiques et de soins personnels, notamment les nettoyants pour la peau. Cette catégorie de produits est désormais le chef de file d'une série de produits à diffusion encore plus généralisée (citons, par exemple, les shampooings, pommades, maquillage et tant d'autres), qui ont été incorporés dans le récent projet de loi des États-Unis, et acceptée par différents états de l'Union.
La publication officielle de cette nouvelle loi aux États-Unis, qui, en fait, interdit l'utilisation de polymères dérivés du pétrole dans les produits de soins personnels, en particulier en ce qui concerne la catégorie définie sous le nom d'« exfoliants » par l'administration du président Obama, a généré des opportunités considérables pour des produits de base produits par
Bio-on [polyhydroxyalcanoate (PHA)], en plus de certaines applications particulières, par exemple le nouveau brevet pour le secteur des produits de beauté dénommé
Minerv-pha bio cosmetics type C1.
La prise de position des États-Unis contre les matières plastiques qui, à l'échelle nano et micrométrique, constituent les
Microbeads polluants, vise tout particulièrement les polymères classiques, fréquemment utilisés dans des produits de beauté. Il s'agit, comme le précisent d'ailleurs les États-Unis,
du polyéthylène (PE), du méthacrylate de méthyle (PMMA), du nylon, du polyéthylène téréphtalate (PET) et du polypropylène (PP). Autrement dit, des polymères dérivés du pétrole, non compostables dans le milieu, et qui, sans aucun doute, non seulement polluent par leur propre présence, mais accentuent cette pollution du fait de leur présence pendant de très longues périodes dans les eaux et les terrains. La substitution de ces polymères dérivés du pétrole par des polymères d'origine biologique, voire des bio-polymères, ne change rien au problème de la pollution de l'environnement, en particulier des eaux. À notre avis, la seule politique capable de réaliser un véritable changement soit, au-delà d'une politique
Plastic Free Seas générique, de lancer une initiative
Microbeads Free Seas, facilement réalisable avec l'emploi de polymères, qui sont réellement en mesure d'être entièrement attaqués par la composante bactérienne dans des délais rapides, et qui, par conséquent, ne sont pas en mesure de constituer des
Microbeads ou micro-perles. Pour ce problème, la durée de ce procédé de biodégradation et la formation des métabolites faisant suite à cette dégradation sont des facteurs importants.
MINERV PHAs garantit d'une part une permanence réduite des
PHA dans l'eau et dans le terrain, d'autre part le fait que les dérivés de l'agression bactérienne sont des produits biocompatibles, voire utiles pour le milieu, constituant une nourriture pour des micro-organismes (d'où contribution fortement positive pour le milieu). Pour Bio-on, il s'agit
d'une opportunité unique de proposer au secteur des produits cosmétiques un moyen de sauvegarder le milieu sans pour cela réduire, le moins du monde, les prestations et l'efficacité de ses propres produits, en utilisant des PHA d'origine biologique, qui ne s'accumulent pas dans le milieu du fait qu'ils peuvent être « démolis » par les bactéries dans les molécules et les métabolites, dont la présence dans le milieu est non seulement ni toxique ni nuisible, mais, sous certains aspects, est même nécessaire pour l'alimentation de processus biologiques spécifiques, pour la croissance de légumes, pour des micro-organismes, et pour les insectes.